Le défenseur d’office du recourant a divulgué la teneur d’entretiens couverts par le secret professionnel, s’est exprimé de façon critique sur la stratégie de défense de son mandant et a indiqué quelle était, selon lui, celle qu’il devrait adopter. Ces indications révèlent une perception négative du recourant, contraire à ses intérêts, et perturbent gravement leur relation de confiance, au sens de l’art. 134 al. 2 CPP.