Lors d’une perquisition, il arrive que les policiers interrogent le prévenu sur les éléments de preuve recueillis. Dans cette situation, les policiers peuvent poser des questions par rapport à la localisation de certains objets dans les locaux ou par rapport à ce qui se trouve dans des contenants sans que cela ne soit assimilable à un interrogatoire au sens des art. 157 ss CPP. Le prévenu ne peut donc pas se prévaloir du fait qu’il n’a pas été informé de son droit de refuser de collaborer, ni de l’absence d’un défenseur à ses côtés lors de la perquisition pour invoquer l’inexploitabilité des preuves recueillies.