L’entretien entre un tiers et un journaliste en vue de publier un article en lien avec le licenciement subi par le premier et qu’il juge injuste constitue-t-il une conversation « privée », en particulier lorsque certains propos ne concernaient pas directement le licenciement ? Peut-on inférer que le tiers, par sa volonté de faire publier un article, considérait que tous ses propos pouvaient être rendus publics ? L’enregistrement de tels propos à l’insu du tiers revêt-il un caractère pénal au sens de l’art. 179ter CP ? Le Tribunal fédéral se penche sur cette question.