Les affaires de trafics de stupéfiants comportent souvent un élément d’extranéité. Dans ce cadre, les échanges de messages entre des agents infiltrés, agissant depuis la Suisse, et le prévenu, qui pourrait se trouver à l’étranger, ne constituent pas des actes officiels portant atteinte à la souveraineté de l’Etat où se situe ce dernier. Les preuves recueillies grâce à l’investigation secrète sont en conséquence exploitables quand bien même il n’y a pas eu de demande d’entraide ou un traité les autorisant sans autre formalité.