Les parties doivent être interpellées sur les questions juridiques inattendues
Les parties doivent être interpellées sur les questions juridiques inattendues
Les parties doivent être interpellées sur les questions juridiques inattendues
Résumé : la Chambre pénale d’appel et de révision du canton de Genève a considéré qu’il existait une lacune à l’art. 62c CP, lequel ne prévoit pas la possibilité de prononcer une peine d’ensemble, telle que prévue à l’art. 62a al. 2 CP. Selon la Cour cantonale, il y a lieu, en cas de levée de la mesure, de fixer une peine d'ensemble avec les peines privatives de liberté restant à exécuter. Le Ministère public, absent aux débats d’appel, se plaint de ne pas avoir été entendu sur la question.
I. En fait
Le 3 novembre 2020, l’intimé a été condamné pour différentes infractions contre le patrimoine à une peine privative de liberté de quatre ans, dont l’exécution a été suspendue au profit d’un traitement institutionnel des addictions selon l’art. 60 CP.
Le 6 mars 2024, le TAPEM a décidé de lever le traitement institutionnel des addictions et a ordonné la réintégration de l’intimé pour exécuter le solde de peine, fixé à 1'649 jours. Ce solde de peine résultait de plusieurs prononcés, certains postérieurs à la condamnation ordonnant le traitement des addictions.
En parallèle, par jugement du...
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