Un membre du groupe « Extinction Rebellion » est condamné pour dommages à la propriété sur la base d’images enregistrées par l’installation de vidéosurveillance d’un particulier. Le Tribunal fédéral est appelé à déterminer si ce moyen de preuve est exploitable (art. 141 CPP), en particulier s’il respecte les principes de la transparence et de la proportionnalité prévus par la LPD (art. 4 al. 2 et 4 LPD). Après avoir procédé à des rappels importants s’agissant de ces deux principes, le Tribunal fédéral parvient à la conclusion que l’arrêt attaqué ne constate pas les faits nécessaires à l’application de la LPD et est insuffisamment motivé, raison pour laquelle il renvoie la cause à l’autorité précédente pour compléter le jugement.